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Le photovoltaïque, comment ça marche ?

Changer les rayons du soleil en électricité : tel est le principe du photovoltaïque. Du toit à la prise de courant, et jusqu’au réseau, on vous explique de façon simple le fonctionnement d’une installation solaire.

Photovoltaïque

Panneaux

Au cœur des panneaux solaires : des cellules photovoltaïques, souvent en silicium. Lorsque la lumière du soleil les atteint, elles libèrent de l’énergie qui met en mouvement des électrons. Ce déplacement génère un courant électrique continu.

Onduleur

L’onduleur transforme le courant continu produit par les panneaux photovoltaïques en courant alternatif adapté à une utilisation domestique et compatible avec le réseau électrique. Il régule également la tension et la fréquence pour garantir un transfert sûr de l’électricité.

Batterie

La batterie (optionnelle) permet de stocker tout ou partie de l’électricité excédentaire produite par les panneaux photovoltaïques. Elle peut ensuite restituer cette énergie en cas de besoin, par exemple le soir ou lorsque le ciel est couvert.

Tableau électrique

Le tableau électrique distribue l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques dans le circuit domestique. Il permet d’alimenter les appareils électriques, et redirige automatiquement le courant excédentaire vers le réseau.

Compteur

Le compteur mesure la quantité d’électricité consommée depuis le réseau, ainsi que celle injectée dans ce dernier. Ces données servent notamment à établir les factures, en fonction des quantités d’électricité échangées avec le fournisseur.

Réseau

Quand la production de courant photovoltaïque dépasse la consommation domestique, l’électricité excédentaire est injectée sur le réseau, ce qui donne lieu à rétribution.

Tout est dans le delta

En géothermie, on utilise la différence de température entre l’air et le sol comme source d’énergie. Il faut savoir que la température du sol reste stable sur les premiers 100 mètres de profondeur. En revanche, elle varie selon les régions du monde : à Lausanne, elle avoisine les 12°C, tandis qu’à Dubaï, elle approche les 28°C.

La profondeur

Passé les 100 premiers mètres, la température augmente en moyenne de trois degrés tous les 100 mètres sous nos latitudes. On parle de gradient thermique.

La bonne température

Dès 140°C, il devient possible de produire de l’électricité à partir de la chaleur. Autrement dit, toujours sous nos latitudes, un forage à 4700 mètres est nécessaire. On parle de géothermie profonde.

Boucle fermée

On creuse un puits (de 200 à 300 mètres de profondeur) où l’on installe des tubes – ou sondes géothermiques – qui serviront d’échangeurs d’énergie. Un fluide y circule en boucle fermée, c’est-à-dire qu’il n’entre jamais en contact avec l’extérieur.

Boucle ouverte

Ce système exploite la chaleur des eaux profondes. Par pompage, on les remonte vers un échangeur thermique qui transmet leur énergie à une pompe à chaleur.